[Lalaru]Fiction : Les loups-garous

Ceci est une fic basée sur le jeu du loup-garou. Parmi les habitants du village on retrouve donc toutes les cartes spéciales, sauf Cupidon et le voleur, mais les amoureux sont présents !

Le principe est simple :
Vous suivez la vie de l’héroïne (qui n’a pas de nom…vous pouvez ainsi vous identifier à elle) dans ce village de 40 personnes (cf. récapitulatif des habitants) ; vous suivez les soupçons qu’elle a, les soupçons que les autres personnes ont, et après chaque conseil, vous choisissez vous-même la personne à éliminer. Le but est de tuer tous les loups-garous.
Les chapitres ne correspondront pas au temps qui passe, et il pourra y avoir plusieurs chapitres entre chaque conseil.
N’hésitez pas à me faire part de vos commentaires sur les chapitres, ni à me faire part de vos idées.

Les choses à savoir :
- l’héroïne est une « simple villageoise » (Par principe, personne ne la soupçonnera parmi les habitants))
- l’héroïne n’est pas l’un des amoureux
- vous ne pouvez pas éliminer l’héroïne (donc voter contre elle), elle ne mourra que si elle reste la seule villageoise en face de loups.

La narration en italique est celle d’un narrateur extérieur à l’histoire, pas celle de l’héroïne.
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Chapitre 1 : prologue

Tout commence par une nuit de pleine lune…

Il ne me restait plus que quelques mètres à faire pour atteindre le porche de la maison. J’arrivai enfin et attrapai la poignée, j’entrai dans la douce chaleur du foyer. Quel temps affreux. Le bruit de la pluie au dehors ne me mettait pas à l’aise. Il couvrait les rugissements des « bêtes de la nuit ». Si elles s’approchaient, je ne les entendrai pas arriver. Je fermai alors la porte à clefs et fis glisser lentement la lourde commode du couloir devant. Je me sentis alors plus en sécurité, et pris le temps de prendre un bain chaud, et de mettre un pull et un jean. Depuis quelques temps je n’osais plus dormir autrement qu’habillée normalement, au cas où je devrais m’échapper dans le froid. De notre petit village de 50 habitants, nous n’étions plus que 40. Plus personne n’osait sortir de chez soi les soirs de pleine lune, de peur d’être la prochaine victime du serial killer qui rôdait ces soirs là près du village.

Monsieur Urltouphor, le maire du village avait même eu l’idée saugrenue qu’il s’agissait d’un habitant de notre village, en apparence normal, sauf les nuits de pleine lune où il se transformait en « bête de la nuit ». Il avait proposé de tenir un conseil et d’éliminer la personne la plus soupçonnée. Les villageois avaient trouvé l’idée tellement ridicule qu’ils lui avaient ri au nez, et qu’ils avaient demandé sa démission, chose qu’il avait refusée.
Mais au bout de quelques mois de peur, de doutes et de suspicions, l’idée de monsieur Urltouphor ne semblait plus si saugrenue, et les gens du village se mettaient à en parler entre eux.
De plus, monsieur Gun, le commissaire avait trouvé des indices surprenants, qui attestait la théorie selon laquelle il pourrait y avoir un, voir plusieurs loups-garous dans le village. Après des recherches assez infructueuses dans des livres il apparaissait qu’en effet, tout portait à croire qu’il s’agissait de loups-garous : les grognements et hurlements entendus les nuits des meurtres, les poils retrouvés sur les lieux des crimes, les traces de morsure sur les corps avec des mâchoires disproportionnées… et par-dessus tout : la coïncidence parfaite des meurtres avec les soirs de pleine lune.
Pour ma part, tout cela collait trop bien, et je me refusai à croire à un être-démon mythique apparu sans raisons.

J’allumai la télévision pour me rassurer et penser à autre chose. Je m’endormis devant.

La nuit orageuse fut fatale à l’un des villageois et à ses protégés. Elle fut donc riche en cris et hurlements de toutes espèces.

Au matin c’est monsieur Gun qui découvrit le carnage. Il était allé voir les lieux d’où étaient venus les cris ; et ce qu’il vit lui donna des nausées : Christophe Lavache en morceaux, au milieu des cadavres déchiquetés de ses bêtes… le puzzle serait dur à reconstituer…
L’herbe et le ruisseau qui traversait sa propriété avaient pris une teinte rougeâtre ; un arbre était tombé, visiblement arraché par une énorme bête à griffes.
Ce carnage ne ressemblait en rien aux premiers ; alors que les précédents crimes n’avaient touchés QUE la victime, celui-ci touchait à tout ce qui lui appartenait.

Mathieu Gun rentra à l’intérieur de la maison, au premier abord on devinait des traces de lutte, et avec un peu d’attention on pouvait deviner la scène telle qu’elle s’était déroulée :
Christophe Lavache regardait le match Eme-Ji/Sahdik en mangeant des chips au bacon. Les agresseurs étaient entrés en défonçant la porte, et lui avaient sauté dessus. Ils l’avaient blessé mais pas tué dans le salon. Ils l’avaient ensuite traîné au dehors. Les traces de griffures sur le plancher pur-chêne synthétique ne mentaient pas, et les mains de Christophe, en sang, sans ongles avec la chair à vif affirmaient cette théorie.
Les « bêtes de la nuit » l’avaient alors tué dehors, à moitié dévoré, et avaient fait une sorte de jeu avec ses membres… ils avaient également dévoré ou tué toutes les bêtes de Christophe et les avaient saignées.

Après avoir passé au peigne fin les lieux, trouvé des poils et des traces de griffes un peu partout, et découvert que Christophe Lavache utilisait du shampooing anti-pelliculaire pour cheveux gras et du dentifrice pour une haleine fraîche garantie, Mathieu Gun réuni les habitants du village pour enquêter.


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Récapitulatif des habitants :

- L’héroïne ; une jeune fille d’une vingtaine d’années, qui a hérité de la maison de sa grand mère
- Baptiste Urltouphor; le maire du village ; et accessoirement le « crieur » : il a été le premier à admettre qu’il fallait faire quelque chose contre les « bêtes de la nuit »
- Adeline Brioche, Jacques Brioche et leurs deux enfants : Solène et Arthur ; ils tiennent la boulangerie, et font les meilleurs gateaux à des kilomètres à la ronde
- Maryse Mortepied, veuve d’un général, elle ne fait plus rien depuis qu’il est mort
- Albert Lévicères, le boucher/charcutier ; il ferait tomber un végétarien dans le « pêché » tellement sa viande est bonne
- Mathieu Gun, le commissaire, on peut avoir confiance en lui, mais jusqu’à quand va t’il rester en vie ?
- Arsène Pahssteur, le curé, quand il n’est pas à l’église, il est au bar
- Jasmine Courtepatte, la coiffeuse/esthéticienne, toujours en manque de ragots
- Claire Papotte, Patrick Papotte et leurs quatre enfants : Béatrice, Cécilia, Thierry et Mélanie ; ils tiennent l’épicerie et les potins du village
- Abigaël De Ravenholm, Maxime De Ravenholm et leur fille Elora ; des nobles qui tirent leur fortune d’une affaire familiale… mais quel genre d’affaire ?
- Lola Deumi, Pascal Deumi et leurs deux enfants : Cédric et Francis ; ils tiennent la brasserie et font un coktail maison fabuleux
- Emile Broutille, le quincaillier ; vous avez besoin d’un outil ? il vous le trouve !
- Samia Filon, la mercière ; besoin d’un bouton ? de fil d’une certaine couleur ? d’élastiques ? sa boutique et la caverne d’Ali Baba des plus grands couturiers
- Louis Générik, le pharmacien ; il a des médicaments pour tous types de maux et de blessures
- Théo Mordur, le croque-mort ; toujours en train de prendre des mesures…
- Henriette Bik, la maîtresse/professeur ; Henriette ne se lie avec personne, les enfants : elle les dresse, les animaux : elle les déteste. Henriette n’est pas appréciée non plus par ses concitoyens, certains n’hésitent pas d’ailleurs à l’appeler «la vieille Bik»
- Noël Thoubibe, le médecin hypocondriaque ; au moins il est soigné comme il le veut
- Fanny Lemerou, Antoine Lemerou et leurs trois enfants : Michaël, Charlotte et Yohan ; ils tiennent la poissonnerie, leur plateau de fruits de mer est absolument exquis !
-Isabelle Page, Marcel Page, et leur fille : Mylène ; ils tiennent la librairie et connaissent toujours par cœur les numéros gagnants du loto et le programme télévisé
- Maria Lémail, la dentiste ; elle pratique l’anesthésie comme au bon vieux temps : avec un marteau


Les morts (dans l’ordre) :
- Linda Lépic, la fleuriste
- Christelle Générik, la fille du pharmacien
- Josiane Broutille, la femme d’Emile
- Katie Corpse, la factrice
- Rosalie Podane, la couturière
- Xavier Lecrou, le garagiste
- Ernest Scoop, le journaliste
- Paul Chlore, le maître nageur
- Vincent Lonfeu, le pompier
- Brigitte Lonfeu, la fille du pompier
- Christophe Lavache, le fromager

(merci à Daima et Moga pour leur aide précieuse sur les noms des persos, et leurs métiers)

tu l'as enfin postée ^^
39 personnes vu que Lavache est mort
et combien de loups ?
la fille qui se renseigne XD
on verra si Daima et moi on est aussi doué quand on n'est pas participant XD

Enfinnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn

Et bien pour une mise en bouche, c'est de la mise en bouche. Ou comment accrocher le lecteur dès le début.
Avec des debut d'interogation (oui je sais je me pause trop de question ...... XD) : Comment le maire pouvait savoir cela si tot ??

Enfin on voit bien que lala a trouvé un autre style pour exercer son sadisme et sa sauvagerie légendaire. Tout en restant dans le comique XD (pour le parquet t'as oublié de preciser la marque et le prix )

En clair, voila une histoire qui commence bien (oui une histoire qui commence avec des meurtres sauvages et comique est une histoire qui commence bien) et dont la suite s'annonce certainement pleine de surprise et pleine d'interogation. Donc pour faire simple,
J'ADOREEEEEEEUUUUUUUHHHH

Ca risque d'etre une bonne fic, et te connaissant je me fais pas trop de souci.

ps : va y avoir des haches ???????? XDDDDDDDD

PTDRRRRRRRRR ca ca risque d'etre tres drole XD

mais, comme moga: il y a combien de loups???
et puis 40 personnes Ca en fait du monde tout ca!!!!
ca va pas etre simple de s'y retrouver

moga et mogy a écrit:

combien de loups ?

je ne suis pas sûre encore de vouloir révéler cette réponse , je verrais comment celà évolue (moi ? sadique?? meuh noooon!!!)


Voilà enfin la suite avec le début du conseil, il n'y a donc pas encore tous les alibis de tout le monde (je laisse digérer)
Je sais qu'on apprend plus de choses sur certaines personnes que d'autres, mais c'est normal, ca viendra après, je peux pas tout faire en même temps, c'est dur de gérer 40 personnages, en plus c'est la première fois que je fais ça, soyez indulgents.


Chapitre 2: début du premier conseil

En entendant monsieur Urltouphor crier dans le village que Christophe Lavache était décédé et qu’il fallait se réunir afin d’être interrogés par le commissaire, je me préparai, pris un petit déjeuner assez léger, juste de quoi tenir un moment ; une douche, et changeai de vêtements.

La famille De Ravenholm arriva en retard à la réunion, comme toujours. Ils étaient de ces personnes qui arrivent à leur heure, parce qu’ils pensent avoir toujours raison. Ces personnes antipathiques qui prennent les gens de haut ; bref, ce genre d’individus que Mathieu Gun ne pouvait pas supporter et cela se voyait au ton qu’il prenait avec eux ; il les fit d’ailleurs passer en premier pour l’interrogatoire, qui se passait en public, devant tout le reste du village, au cas où quelqu’un aurait voulu témoigner.

Il posa les questions habituelles, telles que « Où étiez vous la nuit passée ? », « Qu’avez-vous fait ? », et le plus important pour lui qui avait passé la soirée à surveiller les alentours du commissariat : « Avez-vous pu suivre le match ? Quels en étaient les résultats ? ».

Abigaël, comme à son habitude répondait par des phrases telles que « cela ne vous regarde pas mon cher ce que je faisais dans la soirée…le football est un sport de brutes, je ne vois pas pourquoi je suivrais les résultats… ». Mathieu Gun était décidement très patient avec cette famille. Moi, si je n’avais pas peur des conséquences, je les aurais bien tués à coups de hache…

Maxime quant à lui utilisa une fois de plus ces alibis que personne ne pouvait vérifier ; cette fois ci, il était parti pêcher sur son voilier, dans la baie, et y avait passé la nuit. Sa femme confirmait qu’il avait été absent toute la nuit, et qu’il avait pris ses affaires de pêche. Mais il n’avait ramené aucun poisson, comme toujours…

Elora, elle, ne disait rien. Elle ne disait jamais rien d’ailleurs. C’était une fillette de 7 ans qui observait les gens d’un regard bleu profond et très mature, comme si elle savait tout sur tout le monde.
Elle jouait avec une de ses nombreuses poupées tandis que le commissaire essayait de lui soutirer des informations.
Cette jeune fille prenait toujours un malin plaisir à démembrer ses jouets. Elle tirait sur les bras, les jambes, les têtes… jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un corps vide à ses jouets. Bien sûr, une fois cela fait, elle entrait dans un caprice insupportable, hurlait, tapait des pieds et des mains sur le sol jusqu’à ce que quelqu’un se décide à remettre les membres sur les corps ; et elle recommençait à les arracher. Elle faisait cela depuis quelques temps, selon monsieur Thoubibe, il devait y avoir eu un événement déclencheur, qui faisait qu’elle torturait ses jouets, et qu’elle ne disait plus rien.

Ensuite il en vient à interroger les personnes suivantes, dans l’ordre où elles étaient installées. La question sur le match ne servit à rien car les résultats étaient parus dans le « Ravenholm-potins », le journal qui était tenu par quelques bénévoles depuis la mort d’Ernest Scoop, et que tout le monde lisait. A voir la tête de Mathieu Gun lorsqu’il apprit les résultats, il n’avait pas lu la page des sports, son équipe fétiche, les Sadhiks avait perdu 5-0.

Dans la famille Brioche, Adeline et Solène étaient parties se coucher relativement tôt ; sous l’effet de la fatigue, due à un parcours sportif fait dans la journée afin de perdre quelques kilos en trop. Jacques et Arthur avaient regardé le match de foot « entre hommes », et selon eux, aucune des deux filles n’étaient redescendue pour sortir.

Pour ma part, je pouvais attester que Adeline et Solène avaient passé quelques heures de l’après-midi dans la forêt, à courir et à faire les exercices proposés par le parcours.
J’expliquai ensuite que j’avais passé la soirée à zapper entre le match et la chaîne de comédies françaises qui passait une version de L’Avare de Molière avant de m’endormir devant.

Jasmine Courtepatte, elle, avait passé la soirée à se détendre dans un bain moussant à la lavande, avant de s’enduire d’huiles essentielles et de faire une seance de yoga, puis de se coucher.

Samia Filon affirma quant à elle être partie se coucher très tôt, à cause d’une migraine, et ajouta qu’elle ne regardait jamais la télévision.

C’est à ce moment que Lola Deumi pris la parole, elle affirma qu’elle avait vu Samia Filon hors de chez elle, vers les 21heures. Mathieu Gun demanda tout de suite où elle l’avait vue, et Lola sembla réfléchir quelque peu avant de répondre : devant mon bar, sur la place du village, je regardais ce qu’il se passait par la fenêtre, car comme tout le monde le sait, je suis toujours en quête de ragots… et je l’ai vue dehors !

Samia répondit que, non, elle n’était pas sortie, qu’elle n’avait rien à faire au-dehors, et qu’elle était réellement allée se coucher, et que Lola était une pauvre folle qui cherchait juste à faire l’intéressante ou à envoyer les soupcons sur quelqu’un pour qu’on l’oublie, et cela finit dans un tintamarre inoubliable, et un joli crêpage de chignon, devant les yeux de la petite Elora qui s’était aventurée par mégarde entre les deux harpies. La fillette commençait à tirer sur les cheveux de sa poupée, qui restèrent, en partie, entre ses doigts.

Mathieu Gun fut obligé de renvoyer les deux commères de la salle, pour qu’elles finissent de se chercher des poux ailleurs, et qu’il puisse faire avancer son enquête avant la nuit.
Il s’attaqua ensuite à l’alibi du maire, qui avait passé la nuit à chercher le meilleur moyen de sacrifier quelqu’un…
Il avait retrouvé dans son grenier, un joli fusil, à qui il ne manquait que des balles en argent, qu’il était allé demander à Arsène Passhteur qui lui en avait proposé lors d’une discussion arrosée dans le bar des Deumi. Il était ensuite revenu à la mairie et avait réfléchi au meilleur endroit et à la meilleure façon de procéder aux éxécutions
Pascal Deumi se souvenait encore de la veille où Baptiste Urltouphor et Arsène Pahssteur s’étaient mis en tête de réellement sacrifier quelqu’un du village afin de trouver ces « bêtes de la nuit » et où Arsène avait appris à Baptiste que dans son infinie bonté le seigneur savait garder des balles en argent dans un lieu sûr, qu’il ne nomma pas au bar.

Arsène Pahssteur approuva : le maire était bel et bien passé au début de la soirée, chercher les balles en argent, qui étaient cachées dans la croix creuse du Christ. Il lui avait alors donné toutes les balles qu’il possédait, mais pouvait en refaire si besoin était. Il avait ensuite raccompagné Baptiste Urltouphor jusqu’à l’entrée de l’Eglise et l’avait vu rejoindre la mairie, en face. Lui, était resté dans la sacristie à boire en cachette son vin de messe, qu’il remplacait de toutes manières par un bon whisky de 15ans d’âge.

Dans la famille Lemerou, après une dispute entre Fanny et son époux Antoine, tout le monde était parti se coucher. Fanny avait dormir dans la chambre à l’étage, et Antoine dans le canapé peu confortable. La raison de la dispute : Antoine voulait regarder le match, Fanny préferait l’Avare sur la chaine comédie. Pendant leur dispute, le vase atterrit sur la télévision plutôt que sur Antoine, et la discussion fut close, plus moyen de faire fonctionner cette satanée machine.
Fanny mit donc les enfants au lit sans leur demander leur avis, qu’ils n’exprimèrent pas tant elle était énervée, et elle grimpa l’escalier et s’enferma dans la chambre. Quand Mathieu Gun demanda si leurs disputes étaient fréquentes, Antoine et Fanny se regardèrent, regardèrent leurs enfants qui baissèrent la tête, et répondirent au commissaire : « non, seulement pour des petites broutilles dans ce genre… »
D’après moi, ils n’avaient pas dit la vérité, mais personne ne pourrait dire si cela était vrai ou non, vu qu’ils n’avaient plus de voisins directs, et que leurs enfants n’avaient pas l’air décider à les contredire.



Pour vous aider (certains détails pourront être par la suite interessants à étudier avec la carte), voici le plan du village:

c'est bien agité ce petit village XD
/me prend des notes
/me attend de voir la suite du conseil

c'est sympa ! Continus !
J'adore les noms des personnages
Dis lala, ta forêt fais pas un peu petite sur ton dessin ? Par rapport au maison, ca fait plus jardin public, non ?

J'adore, c'est excellent ^^
mdr sur le "je les aurais bien tués a coup de hache"... ca me rappelle vaguement quelqu'un XD
Moi, j'aurai tendance a penser que la petite Elora de Ravenholm a vu l'un de ses parents transformé en monstre sanguinaire... du coup, elle est toute traumatisée la pauvre biquette
du coup, elle serait soit petite fille, soit voyante, et l'un de ses parents serait loup (je penche plus pour la mere, vu que le pere avait pris son materiel de peche, on n'a jamais vu un loup se creer un alibi... ou alors, il aurait poussé le vice jusqu'a ramener du poisson, au moins XD)
Pour Samia Filon et Lola Deumi, il y a un truc louche, mais c'est trop tot pour savoir qui ment... en tout cas, elles ne sont pas amoureuses, sinon elles ne pourraient pas s'accuser ^^

juste une question: comment est ce que tu choisis les victimes des loups???

/me attend la suite du conseil, tout en surveillant de pres les parents de Ravenholm

Shepp a écrit:

Dis lala, ta forêt fais pas un peu petite sur ton dessin ? Par rapport au maison, ca fait plus jardin public, non ?

^.^" oui je sais, mais fallait qu'elle rentre dans le dessin, et que les noms soient lisibles dans les maisons... alors fait travailler un chouilla ton imagination: c'est une forêt, plutot du genre "petit bois"

Mogy a écrit:

juste une question: comment est ce que tu choisis les victimes des loups???

La victime des loups, tout comme la personnes sondée chaque nuit, est tirée au hasard, OU en fonction de ce que JE veux faire; ca dépend vraiment, je sais que je ne vais pas tuer certaines personnes tout de suite...

Pour la sorcière: je tire au sort si j'utilise une potion (ou les deux) chaque nuit. Si je dois utiliser la potion de mort, je vous le fait savoir, et VOUS choisissez la victime.

Pour le chasseur, c'est également vous qui décidez de la personne qu'il emmenèra avec lui dans la mort.

Sympa le village. T'es sur qu'ils vont pas tous se tuer avant que les lgs ne les bouffent.
Enfin la ca commence, trouvons, trouvons les petits indices...........
Le mrai de Ravenholm, le coup d'aller pecher la nuit et revenir sans poisson, il serait pas l'un des amoureux et il irait a la peche avec sa maitresse ??? ou avec un autre mec (pourquoi ca pourait sentir l'inspiration grace a brokemachin montain) ??????

daima a écrit:

Le mrai de Ravenholm, le coup d'aller pecher la nuit et revenir sans poisson, il serait pas l'un des amoureux et il irait a la peche avec sa maitresse ??? ou avec un autre mec (pourquoi ca pourait sentir l'inspiration grace a brokemachin montain) ??????

Roh c'est pas bete ca, j'y avais pas pensé!!! et Samia Filon pourrait etre l'autre amoureuse, ce qui expliquerait qu'elle refuse d'admettre etre sortie...
/me commence a se creuser la tete sur 2 parties differentes, ca va etre dur...

Samia si elle va chez Lavache, elle doit passer devant le bar (donc de chez Deumi)>.<

et puis Elora donne l'impression de tout savoir sur tout le monde (la voyante ?)

au passage, on note qu'Antoine Lemerou a dormi seul sur le canapé, il a très bien pu sortir de chez lui

Chapitre 3: fin du premier conseil

Mathieu Gun se tourna ensuite vers la famille Deumi. Lola raconta qu’après avoir couché les enfants, elle avait lu quelques chapitres d’Harry Potter à l’école des sorciers devant la fenêtre, et qu’un mouvement au dehors avait attiré son regard : Samia Filon.
Pascal, lui, était remonté plusieurs fois dans la chambre des deux jumeaux qui refusaient de s’endormir calmement. Du haut de leurs 7 ans ½, Francis et Cédric étaient de véritables démons, capables de faire tourner en bourrique la personne la plus patiente du monde. Ils inventaient sans cesse de nouvelles bêtises et les mettaient à l’œuvre dès que possible. Je me souviens d’une soirée où je les avais gardés… tandis que Francis était allé bien sagement dans la salle de bains pour se laver les dents, je dû aller chercher Cédric dans la chambre ; le temps d’y aller et de revenir avec le bambin sous le bras, Francis avait vidé le tube de dentifrice dans le lavabo…
Les jumeaux enfin endormis, Lola et Pascal s’étaient effondrés sur le lit, et endormis.

Henriette Bik râla car les deux jumeaux, ennuyés par l’interrogatoire, s’étaient mis à faire la ronde autour d’elle en chantonnant une de leurs comptines préférées : « ....et on alla chercher le loup, le loup n’veut pas mordre le chien ; le chien n’veut pas mordre la chèvre ; la chèvre n’veut pas sortir du choux…. » ; le commissaire se tourna vers elle et envoya les jumeaux jouer dehors avec l’accord de leurs parents. Henriette Bik raconta que, comme tous les soirs, à 21h30 tapantes, elle avait pris deux cachets de Fédaudau, et s’était endormie jusqu’au matin.

Le pharmacien, Louis Générik, après avoir donné la liste des personnes du village prenant des somnifères Fédaudau (sur laquelle figurait effectivement Henriette Bik), raconta qu’également, il avait pris quelques cachets pour s’endormir. Il avait pris l’habitude d’en prendre depuis que Christelle, sa fille, avait été tuée.

Maryse Mortepied quant à elle, avait passé sa soirée à écouter de vieux disques d’opéras en faisant des mots croisées, avant de se mettre au lit.

Noël Thoubibe, atteint d’une migraine carabinée, s’était drogué à l’aspirine et couché rapidement, sous une chaude couette en plumes pour ne pas attraper un rhume durant la nuit.

Dans la famille Page, Isabelle et Marcel avaient re re re re…. regardé « Titanic » en amoureux, ce qui leur arrivait au moins une fois par mois (quand on est maso, on est maso !). Leur fille de 16ans, Mylène, avait fait de la macro-photo toute l’après-midi et enfermé quelques ‘charmantes’ bestioles dans des bocaux percés de trous pour les étudier. Elle avait passé sa soirée à observer les insectes bouger avant de s’endormir.

Maria Lémail avait passé sa soirée à redécorer son salon, ajoutant des nouveaux trophées (des dents arrachées à leurs propriétaires) et enlevant des horreurs héritées de ses ancêtres représentant des choses débiles comme des nénuphars… tableau peint par un certain « monnaie » d’après elle…

Théo Mordur avait passé sa nuit à confectionner un nouveau cercueil pour la victime suivante, et avait procéder à quelques derniers ‘réglages’ au matin, ayant appris le nom du mort, pour que cela soit « plus confortable ».

Emile Broutille, après voir envoyé une prière à sa défunte femme, s’était couché et avait regardé le match depuis son lit. A la fin du match il avait éteint, et s’était endormi.

Albert Léviscères avait fait ses comptes. Pas difficile de s’apercevoir que sans approvisionnement il allait faire faillite. Il ne recevait plus rien depuis quelques temps, vu que son fournisseur habituel de viande refusait de le livrer, terrorisé par les meurtres commis. Il n’y avait également aucun moyen de sortir de la ville, même si quelqu’un avait voulu désobéir à l’ordre de Mathieu Gun, de ne quitter la ville sous aucun prétexte : en effet, notre ville était entourée de barrières naturelles, et sans moyens de transport, aucune chance d’arriver à une autre ville. Et les moyens de transport étaient tous inutilisables, et le garagiste était mort, sans former d’apprentis avant.
Le seul transport qui fonctionnait encore était le bateau des De Ravenholm ; mais les côtes étaient des falaises sur des centaines de kilomètres, et il n’y avait pas assez de carburant pour arriver à un port. Pas la peine de préciser qu’il était impossible de manœuvrer ce yacht avec des rames.

Dans la famille Papotte, les trois jeunes filles : Béatrice, Cécilia et Mélanie, âgées respectivement de 14, 12 et 6 ans avaient monté une ‘cabane’ de draps et de couvertures dans leur chambre et y avaient ‘campé’. Thierry, 8 ans avait fait un caprice pour dormir avec ses sœurs et était parti bouder après que sa mère lui ait formellement interdit d’aller les embêter, vu que lui et ses copains (notamment les jumeaux Deumi) n’acceptaient jamais de jouer avec les filles. Claire et Patrick étaient allés se coucher, avec des boules Quiès pour ne pas entendre les demoiselles jouer aux nomades.

Mathieu Gun libéra ensuite tous les habitants du village, et leur précisa qu’ils devaient maintenant réfléchir au plus suspect des suspects…

Je sortis alors de la salle et fis la causette avec Jasmine Courtepatte qui m’aborda : « Alors ça y est ? Cette fois on va vraiment tuer quelqu’un pour tenter de se protéger ? Comme s’il n’y avait pas eu suffisamment de morts comme ça… enfin, c’est le maire qui a décidé, il sait ce qu’il fait, je lui fais confiance.

Je regardai tout autour de moi, commençant à soupçonner les uns et les autres. Chacun d’entre eux me semblaient suspects. Je me mis à imaginer tous ces gens que je connaissais, une lueur assassine dans les yeux, des sueurs froides incontrôlables s’emparèrent de mon corps, et mon cœur se mit à battre plus fort. Théo Mordur, un mètre à la main, me sortit de ma transe en me frôlant.
C’est qu’il était en train de prendre mes mesures cet imbécile, comment pourrais-je me rassurer dans ces conditions ?



Voilà, c’est à vous de jouer maintenant, qui doit-être sacrifié ????

Je sais qu'il manque des tas d'éléments de l'enquête... patience, les indices viendront peu à peu ^^

Moi, j'aurais tendance a rester sur Samia Filon, puisqu'elle devait passer devant le bar pour aller chez Lavache... mais je n'ai pas trop le temps de reflechir, la ^^"
tu nous laisses au moins jusqu'a demain soir pour les votes??

moi aussi je verrais bien Samia
Lola fait un peu petite-fille...

pour la seconde partie, j'ai noté que Thierry Papotte aurait pu sortir de chez lui aussi : les filles jouaient, sans doute bruyamment, et pouvaient ne pas l'entendre, et les parents avaient mis des boules quiès

Moi aussi, j'aurai dit Samia

PS : Pourquoi avoir efface mon message ?


edit: pcq c'était considéré comme étant du flood, vu que j'ai précisé qu'on ne pouvait pas choisir de tuer l'héroïne >-<

C'est vrai que le plus simple serait de penser à Samia. Mais ca serait trop simple à mon avis.
Et Lola en petite fille aussi. Le principe des roles serait ainsi clairement donné dans les témoignages, c'est un peu trop gros.
Perso je vois bien la gamine des De Ravenholm etre la petite fille ou la voyante. Elle aurait vu un massacre (en vision ou réel) ce qui l'a perturbée d'ou son comportement : elle dechire les membres de ses poupées comme pourrait le faire un lg avec sa victime.
Le mari De Ravenholm (puré c'est long a ecrire, on peut pas mettre DR a la place ????? XD) pour moi pourrait etre l'un des amoureux, et le coup qu'il s'basente le soir serait pour retrouver sa maitresse.

Je pense que Abigael (la femme DR), peut etre suspecte. Est ce sa fille aurait pu voir quelque chose sur elle ?
Et le coup de la promenade en foret pour les Brioches (ca me donne fain ca ), est ce que une des 2, mere ou fille, pourrait déja bien connaitre les lieux. Et puis si elles doivent maigrir, c'est que leur repas nocturne est peut etre trop riche ?

Et comme le dis moga (ca m'avait pas sauté aux yeux), Le fils Papotte aurait tres bien pu sortir profitant du fait que ses soeurs s'amusent et que ses parents n'entendent rien.

En attendant de jouer à une vraie partie, je vais m'entraîner sur celle - là. ^^

Bon, en fait, je suis un peu tout d'accord avec Daima. Il est vrai que ce serait trop simple d'accuser Samia. Peut - être que Lola a inventé pour entretenir les rumeurs et avoir quelque chose à raconter. Maintenant si elle dit vraiment la vérité, c'est peut - être parce qu'elle est un des deux amoureux (Samia pas Lola).
Pour eux, il ya plusieurs choix mais là n'est pas la question.

Par contre, du côté des de Ravenholm (c'est vrai que c'est long à écrire !!!), ils sont très étranges dans leur genre. Pour Elora (je ne sais même plus, si leur fille s'appelle comme ça ! ), je pencherai pour la voyante. Pour le père, Maxime, ça peut arriver à tout le monde de revenir bredouille de la pêche mais... y aller la nuit, c'est moins courant déjà ! Toutefois, je pencherai plus pour la mère, Abigail, en tant que loup ; en particulier parce qu'elle ne fournit pas d'alibi valable (c'est un peu juste, c'est vrai mais c'est louche !).

Le maire et le curé étaient trop bourrés pour monter une attaque quelconque (note, ça pourrait expliquer pourquoi ils se sont aussi pris aux vaches qui n'avaient rien demander ! ).

Le boucher : ça m'étonnerait qu'il est attaqué son gagne - pain, surtout quand on sait qu'ils ne peuvent pas sortir ou faire arriver des vivres de l'extérieur du village.

Et puis pour le fils Papotte, cela peut aussi s'appliquer à Antoine qui s'est retrouvé à dormir sur le canapé.

En gros, c'est un peu vague pour l'instant donc je vais réfléchir encore un peu. Sinon les noms sont sympas mais y'a tellement de persos que ça m'embrouille (vivement que les loups nous en boulotte quelques uns !! ) !!!

sauf que Samia n'avait aucune raison de passer devant le bar si elle était amoureuse avec De ravenholm...

pour ce qui est de la petite fille qui ne se révèlerait pas ainsi, il faut aussi se dire que c'est un artifice de la transcription du jeu dans une histoire, donc ça me parait pas impossible...

Elora pourrait être plus Petite Fille que Voyante je pense...
Vu qu'elle semble "refaire" les gestes des loups sur ses poupées...
Elle aurait donc vu la scène directement...

Je suis d'accord pour dire qu'Abigail De Ravenholm est soupçonnable.
Maxime aussi... Le fils Papotte aussi...

Raaah je m'embrouille!

Oui mais le piège, c'est que malgrès tout c'est lala qui nous dirige plus ou moins dans ce qu'elle va nous raconter. Donc il faut peut etre penser a aller chercher dans les points qui ne sont pas forcément bien décrit.
Mais c'est vrai que c'est une possibilité, mais je la trouve voyante (non non rien a voir avec le role XD)
J'aime bien mon idée de la mère et de la file qui vont en foret (noire XD, coment ca je pense qu'a la bouffe, c'est pas de ma faute s'ils sont pattisier aussi XD) pour dépenser des calories parce que leur repas nocturne est trop riche

Rien ne nous dit que Lala veut diriger nos soupçons vers une simple villageoise (Samia) en mettant plein de preuves accablantes contre elle afin d'être débarrasser plus rapidement d'un personnage (40 c'est beaucoup de boulot quand même, et si Lala est aussi fainéante que Moi, c'est ce que je ferai !!!... Lily évite la hache de Lala de justesse). Si ça se trouve, cette pauvre Samia est simplement somnanbule et qu'elle a honte de ça !!! (/me va arrêter de délirer 5 minutes!)

Au départ, mes propositions pour les amoureux étaient ou le père de Ravenholm ou Antoine (pas le fils Papotte, il ne faudrait pas exagérer!) mais dans les deux cas, Samia n'avait aucune raison de passer devant le bar ET sur la place du village, qui plus est.
En même temps, si elle avait été loup, Lola l'aurait vu directement en loup et n'aurait pas pu la reconnaître (m'étonnerai que les loups-garou se transforment au dernier moment!).

Sinon l'idée du footing pour perdre les kilos de graisse humaine en trop, c'est soit un nouvelle astuce de Lala soit... une excellente idée mon cher Daima !!!

En bref, j'ai pas trop plus d'idées. En plus, on ne sait toujours pas combien il y a de loups au total !?!

Lily la Tueuze a écrit:

En même temps, si elle avait été loup, Lola l'aurait vu directement en loup et n'aurait pas pu la reconnaître (m'étonnerai que les loups-garou se transforment au dernier moment!).

dans ce cas-là la petite fille serait incapable de connaître l'identité des loups XD
et puis ça se trouve on est en été, et le soleil se coucher tard donc à 21h elle est pas encore transformée la Samia XD

Aaaaaaaaaargh ! Et voilà comment les saisons flanquent toute ma théorie par terre !!!

Mais au fait, peut-être que la petite fille a un don de double - vue comme... hem, bref, je crois que je m'embrouille avec la voyante là !

Disons qu'elle est toujours là au moment où ils se transforment (quel coup de bol magnifique, n'est-il pas !?). A ce moment là, elle se trouverait dans une maison sur le chemin menant à la ferme (ça voudrait dire que c'est peut-être Lola, mais elle se dénoncerait trop rapidement. Enfin, si à la prochaine nuit, elle meurt, on saura pourquoi !).
En même temps, je crois qu'il n'y a plus grand monde entre la maison de Samia et la ferme (/me va aller vérifier!... /me vient d'y aller et va faire son petit compte-rendu). Si, il reste Mme Mortepied. On l'avait oublié mais si ça se trouve, au lieu de faire des mots - croisés, elle épie les va - et - vient de loups !

Ca nous avance pas plus pour les loups (à part que la balance penche de plus en plus vers Samia) donc il va falloir réchéflir encore un peu !

Et voilà j'ai tout lu XD...

Moi je pencherai plus sur le ptit gamin frere des soeurs "nomades" et des parents boules quiess ^^ ... c'est très propice a la rage lougarouvienne

En tout cas j'adore lala... et les noms de tout me font trop délirer :p (faidaudau XD)