[Elzen] Fêlures

[hrp]avec une amie, nous
nous ennuyions en cours, nous avons donc décidé de mettre sur une
feuille les mots que nous préférons, puis d'essayer de les caser tous
en un texte. Voici le mien.[hrp]

Silhouettes sombres,
dansant la sérénade au clair de lune sur une obscure mélopée. Transe
orgiaque, réminescences d'une odyssée dans les limbes de leurs esprits
ténébreux. Parmi ces zélotes, un homme, rebelle, luttant contre ses
névroses. Il ne devait pas se laisser dominer par ses pulsions.
Misogyne, il avait assassiné. Prisonnier d'un rêve qu'il lui fallait
oublier, il était là pour cela, surpasser sa folie oedipienne. Toutes
il les aimait, les enviait. Mais il les craignait aussi, il en avait
une peur titanesque, gargantuesque. Alors le dilemme venait, aimer ou
haïr. Noir ou blanc, bien ou mal, manichéisme. Il ne savait où se
situer. Il ne voulait que se vider de ces sinistres pensées.
Comprendre, il en était incapable. Le gigantisme des profondeurs de son
esprit lui faisait peur. Ne lui restait qu'à relativiser. Il se
laissait envahir, perdait tout contrôle, les réduisait au silence et
s'en repaissait en de pantagruéliques festins. La sensation de félicité
était alors sienne, il avait vaincu. Cependant, sa paix intérieure
n'était qu'éphémère. Alors il recommençait...
Puis il retrouvait les autres, ersatz de sa folie, avec eux, il n'était plus seul...

Citation :

les mots que nous préférons

là bizarrement ça me fait peur ! Mais j'aime bien le résultat final

Après l'avoir relu ici, je le trouve moins pire que la première fois. Par contre je pense que tu aurais du mettre ça au présent ... c'eut été moins lourd je pense !

j'aime bien les deux versions (à l'imparfait/p-q-p et au présent/passé composé)

Citation :

Silhouettes sombres,
dansant la sérénade au clair de lune sur une obscure mélopée. Transe
orgiaque, réminescences d'une odyssée dans les limbes de leurs esprits
ténébreux. Parmi ces zélotes, un homme, rebelle, luttant contre ses
névroses. Il ne doit pas se laisser dominer par ses pulsions.
Misogyne, il a assassiné. Prisonnier d'un rêve qu'il lui faut
oublier, il est là pour cela, surpasser sa folie oedipienne. Toutes
il les aime, les envie. Mais il les craint aussi, il en a
une peur titanesque, gargantuesque. Alors le dilemme vient, aimer ou
haïr. Noir ou blanc, bien ou mal, manichéisme. Il ne sait où se
situer. Il ne veut que se vider de ces sinistres pensées.
Comprendre, il en est incapable. Le gigantisme des profondeurs de son
esprit lui fait peur. Ne lui reste qu'à relativiser. Il se
laisse envahir, perd tout contrôle, les réduit au silence et
s'en repaît en de pantagruéliques festins. La sensation de félicité
est alors sienne, il a vaincu. Cependant, sa paix intérieure
n'est qu'éphémère. Alors il recommence...
Puis il retrouve les autres, ersatz de sa folie, avec eux, il n'est plus seul...

J'aime mieux celle de Quedef en fait merci^^c'est vrai que par habitude j'écris au passé simple mais là sur un texte avec des mots aussi lourds rien à dire : le présent est mieux!!!

Ouaip... et du coup c'est plus facile à comprendre et à apprécier, pour moi en tous cas