"Je ne veux pas que le forum ferme" dixit Diogene (par texto) ¬¬
Ca n'a absolument aucun rapport avec mon expérience sur cette île, et pour le coup, je n'en tiendrai pas compte! [m'enfin après ça tient qu'eux gens de le garder en vie hein, mais pas à moi]
Lalaru emmène Diogene, seulement vêtu d'un short, sur la plage
-J'ai préparé une surprise, j'ai haché menu plein de coquillages, que j'ai mélangé à des tessons de bouteilles, et fiil barbelé, le tout déversé sur le sable fin et beaucoup trop doux qu'il y avait là. Maintenant il faut que tu traverses la plage
-euh.... et dans quel but???
-pour m'amuser bien sûr!
-...
-et aussi parce que j'ai caché un coffre, et dans ce coffre un titre de survie
-un quoi?
-un papier qui dit que si tu me le montres avant que la nuit ne tombe, je te grâcie!
-ah... intéressant... puis-je avoir une pelle??
-une pelle?? Pourquoi faire???
-bah.... creuser et trouver le coffre!
-Mouahahahaha!! Tu es un rigolo toi, allez tiens, j'te prête un outil!Lalaru donne alors à Diogene une cuillère en plastique. Il la regarde étrangement, marmonne un "merci" et se met au travail. Il commence par gratter le bord, pour ne pas mettre les pieds dedans.
Dis donc, tu crois VRAIMENT que j'ai mis le coffre au bord???? Tu perds ton temps là! Et la nuit n'attend pas!Diogene pose délicatement les pieds sur les gravats, mais même le plus doucement du monde, les morceaux sont tellement coupants qu'ils lui ouvrent les pieds. Il s'éloigne un peu de Lalaru qui s'est assise dans un transat, une noix de coco à la main pour apprécier le spectacle.
Il regarde où il met les pieds, essayant d'éviter les plus gros morceaux qui se planteraient plus profonds que les petits. Tout d'un coup le sol se dérobe sous ses pieds, et dans un hurlement il tombe dans un trou dont les côtés sont de fils barbelés, et le fond de tessons. Il se débat pour en sortir, mais plus il se débat, plus les barbelés lui déchirent la chair. Il reprend alors son souffle, essayant de retrouver son calme, puis grimpe le long du barbelé. Son corps est entaillé de partout, et quand il ressort du trou essouflé, Lalaru lui crie:
"Ah oui au fait! J'ai aussi mis des pièges!"Diogene émet un grognement qui en dit long. Il creuse, au bout de trois cuillères celle-ci se casse en deux. Diogene jette les morceaux en pestant et se met à gratter le sol comme un chien à la recherche de son os.
Au bout d'une heure il touche un objet dur, accélère la cadence, et sort un petit coffre. Dans un cri de joie il court vers Lalaru, ne faisant plus attention aux gros morceaux pointus, qui s'enfoncent profondément dans ses plantes de pieds, les morceaux s'accrochent à sa chair. Il hurle, et arrive devant Lala en lui tendant le coffre et riant aux éclats.
Ne sois pas heureux trop vite, ouvre le d'abord ce coffre!Diogene ouvre le coffre, et en sort un morceau de papier sur lequel est écrit "C'est pas le bon coffre"
Diogene soupire et repart à la chasse au trésor.
Il gratte le sol de plus en vite, se plante des débris sous les ongles des mains, entre les doigts, dans les articulations.
Un autre coffre; il l'ouvre, souriant: "Cherche encore"
Le sourire s'efface et il repart en quête du bon coffre.
Après avoir passé 5h de sa journée à fouiller la plage, il est livide, ses petites blessures lui ayant fait perdre plusieurs litres de sang. Il a déjà trouvé 7 coffres. "Et non!" "Tu as gagné.... mais en fait non, tu y as cru?" "tralalalalala toujours pas"... Il est sorti de 13 pièges, il est usé, cassé...
Diogene commence à perdre espoir, le soir commence à tomber. Enfin un coffre sous ses doigts lui redonne un regain d'énergie. Il l'ouvre, le coeur battant. Il sait que c'est sa dernière chance, Lala l'attend au bord, debout avec sa hache.
Un morceau de parchemin, il le prend délicatement entre ses doigts, le déroule. Sa respiration se fait plus douce. Des lettres calligraphiées se voient sur le parchemin, il lit à haute voix: "
C'est mal connaître Lalaru que de croire qu'elle peut gracier quelqu'un"
Il se laisse tomber à terre, dépité. S'il reste ici, il va finir de perdre tout son sang, s'il va voir Lala c'est une mort plus rapide (il l'espère) qui l'attend. Il entend le sang dans ses tempes, qui bouillonne en lui. Sa vue se brouille. Et la lumière baisse. Ca y est. C'est le crépuscule. C'est terminé. Peut être que s'il ferme les yeux, juste un instant ça ira. Quand il les rouvre Lala n'est plus au loin sur le bord. Il se demande si elle l'a abandonné là, au sort des crabes qui commencent à lui courir dessus. Mais le sifflement, pareil à celui du vent, au-dessus de sa tête lui indique que Lala est derrière lui et qu'elle brandit sa hache. C'est le dernier son qu'il entend. Il sourit "
c'est bon, ça va aller vite maintenant". La hache s'abat sur sa nuque.
Diogene, simple naufragé est mort...
Vous avez encore fait fausse route! La nuit est là, et vous n'êtes plus que trois! Demain matin sera normalement le dernier! (à moins d'un miracle pour vous sortir de là)