[Smokman] Poèmes

Pour faire partager ce magnifique poème qu'il avait posté n'importe où (c'est ballot, j'avais supprimé le sujet avant de créer les catégories, du coup j'ai pas pu déplacer!! mais j'avais sauvé le poème, pour pas le perdre, ben oui quand même je respecte le travail des autres.)

Donc voilà, un joli poème by Smoky:


Telle une cigarette oubliée dans le cendar,
Tu voudrais que je me consume immobile,
A te regarder papilloner de face à pile,
Et dans l'obscurité ambiante faire ton phare.

Pour m'accrocher moi, il ne fallut point de fard,
Les canons de ton navire ont touché le mille,
Pour ça, inutile de te faire de bile,
Au premier tir, c'était déjà bien trop tard.

Et tu reviens chez moi, et tu remplis tes cales,
Mettant à chaque fois mes réserves à mal,
Repartant comme toujours vers d'autres horizons.

Et j'espère que le jour où je n'fonctionnerais plus,
Et que tu arriveras, voiles levées mais fourbue,
Qu'enfin dans mes falaises tu t'échoues pour de bon.

Je n'aurais pas la prétention d'être le seul à écrire des élucubrations à 2h du matin...

Je suis sûr que tout le monde peut faire mieux ou aussi bien que moi !!!
A vos claviers, artistes en herbe !!!

Joli smokman !!
J'essayerais d'en faire mais je ne garantis rien !!


Hs : J'ai découvert une belle faute de frappe sur la page d'accueil "Pour ceux qui sésireraient nous faire partager leurs oeuvres."

C'est jolie.
Je penserai a en écrire une fois tient, m'arrive aussi de pas dormir a 2h du mat, ca serait l'ocasion.

Shep> Et oui, on trouve des perles comme ça parfois lol

Après exploration de mes mails (je suis remonté à 2003, c'est pour dire...), j'ai retrouvé qq trucs qui ne ressemblent à rien, mais j'ai promis de vous donner qqs trucs à critiquer...


Encore un acrostiche, fait sur le moment, sans rimes ni pieds véritablement travaillés...

Citation :

attends-toi au passge d'un Ouragan sur la pharmacie H*** dans l'après-midi du 20/12. On prévoit 72 sur l'échelle de Richter, et ma grenouille est devenue neurasthénique, c'est pour dire...

Je déconseille donc fortement de laisser traîner des objets dehors
Et aussi de rentrer tt les animaux en présence à ce moment.

Puisse Dieu nous garder du péril
Ainsi que ceux qui nous sont chers
Souhaitons-leur eux aussi bonne chance
"Sur la route de Memphis" (rien à voir, mais j'en avais besoin)
Et courage dans cette épreuve.

Saches, si nous sommes appelés à ne plus nous revoir
Arriver à dépasser ta peine et ta douleur
Mais continue toujours à me garder une petite place dans ton lobe droit
Et fais moi ressortir de temps en temps
Des tréfonds de ta mémoire
Illuminant mon repos d'instants de bonheur.

Et ici, un mail que j'avais entièrement composé en alexandrins et rimes (faciles la plupart du temps...). Comme toujours, mes vers sont faits sur un coup de tête et pas très réfléchis...
Cherchez pas à coprendre le sens de tout ça, vu que je répondais à une amie avec qui je corresponds bcp...

Citation :

Salut, salut, la Belle à Strasbourg perdue.
Comme tu le remarques déjà
Avec ton esprit si délicat
Je suis en pleine période
Onomatopées, rimes et Odes.

Tu noteras aussi que je n'ai pas encore essayé
De t'écrire des poèmes en anglais.
Je tenterais d'abord de régler mon problème
Avec ces alexandrins en déveine.

Je t'assure encore après tes messages
Que pour fumer je suis très sage.
Je ne touche qu'à la Marlboro
Le cana, c'est pour les blaireaux.

Je n'ai pas encore commencé à écrire
Cette lettre qui ne te fera pas mourir
Car si je mettais du charbon dedans,
Il serait de bois évidemment.

Et ton genou, que lui a tu donc fait
Pour qu'il décide de se venger, c'est bien fait?
Peut-être n'a t'il pas apprécié
Ces tortures que tu lui infligeais.

En tout cas, ne t'inquiètes pas
Alpha du centaure on n'y va pas.
Mon moteur sub-atomique a coulé une bielle
Et pour la réparer, il faudrait que j'aille à Yale.

Mais comme demain j'ai piscine
Et qu'après-demain, je fais un concours de tartines
Je n'irais pas avant lundi
Si le temps m'en est permis.

Sur ce je vais aller manger
Parce qu'après je vais en soirée.
Enfin la première corona
Il va falloir fêter ça.

Au fait, si tu n'avais pas pigé
(je m'étais c'est vrai mal expliqué)
Ma soeur ne fait pas que passer
Elle est venue pour étudier.

Elle s'est mise dans la tête cette bourrique
d'apprendre ici la diététique.
Moi je ne l'en ai pas dissuadée
Mais elle commence à déchanter.

Loin de son copain, de ses amis
Et moi en plus, comme je la fuis
Il se trouve que mademoiselle s'ennuie
Ca lui apprendra un peu la vie.

Bon bah je crois que j'ai tout dit
En tout cas beaucoup de conneries.
Tout ça pour faire croire que j'aime la poésie
Et que ça a donné un sens à ma vie.

Je te fais des gros bisous
Aussi pour ton p'tit tigrou
Et le Ludo, il est où?
Embrasse-le bien ton petit chou.

Clément L****** qu'est le plus grand
Des poètes bidonnants.

Citation :

Mais continue toujours à me garder une petite place dans ton lobe droit

Et voilà, on voit ceux qui font mèdecine, ils perdent tout le romantisme des choses...

Citation :

je fais un concours de tartines

tartines de nutella???? ^^

Citation :

Je te fais des gros bisous
Aussi pour ton p'tit tigrou

mon dieu (non pas toi Pay j'ai pas mis de X ) mais tu corresponds avec Lin!!

Bon j'arrete de dire n'importe quoi:
ils sont très sympa tes poèmes mais le dernier n'est pas tout à fait en alexandrins... si je me souviens bien, il faut 12 syllabes et là, des fois y'en a 11, des fois 7... mais il est marrant quand même (elle a dû bien rire ta copine à qui tu as envoyé ca...)

Lalaru a écrit:

le dernier n'est pas tout à fait en alexandrins... si je me souviens bien, il faut 12 syllabes et là, des fois y'en a 11, des fois 7...

Zut, qq1 a remarqué... lol.

Bah, c'est du premier jet, donc, j'ai pas vérifié que tout les vers étaient bons...

Une petite guindaille, aujourd'hui...

guindaille signifie au sens premier "fête où ça pochtronne sec", mais on étend sa définition à une parodie de chanson chantée lors des coronae, soirées à caractère plus spécial où la bière coule aussi à flots.

Pour les buveurs du monde entier adapté d'Yves Duteil

Pour les buveurs du monde entier
Qui n’ont plus rien à siphonner
Je voudrais faire une prière
A tous les brasseurs de la Terre

A chaque bière qui disparaît
C’est l’univers qui tire un trait
Qui perd espoir pour l’avenir
De pouvoir boire à plaisir.

J’ai vu des buveurs s’en aller
La gerbe aux lèvres et l’œil vrillé
Mais des pleins morts au paradis
Il y en a beaucoup moins qu’ici

Et quand ils boivent quelques chopines
Ca fait l’coup d’la panne à la pine
Si le bonheur est à ce prix
De quel enfer s’est-il nourri ?

Et combien faudra-t-il payer
A coups de pièces et de billets
Pour effacer de nos mémoires
Les performances d’hier soir ?

Quel guindailleur ou petit bleu
Quel homme heureux ou malheureux
N’a pas regretté d’avoir bu
Quand sa femme lui montrait son cul ?

Les joies, les peines et les souffrances
Remontent au jour quand l’heure avance
C’est parce qu’une fois désinhibé
L’homme ne sait plus se contrôler.

Peut-on convaincre une bonne sœur
Que c’est bon, une petite liqueur ?
Obtiendra-t-on d’un président
D’avoir la bière gratuitement ?

Pour les buveurs du monde entier
Qui n’ont d’gorge que pour affoner
Je voudrais faire une prière
A tous les brasseurs de la Terre

Dans vos sommeils de milliardaire
Avec vos femmes et leurs belles paires
Remémorez-vous un instant
Toutes vos guindailles d’étudiants.

Puisque l’on sait de par le monde
Faire la fête à chaque seconde
Prenons à boire, pas de Tourtel
Et que la fête soit éternelle.

Qu’elle taise à jamais les branleurs
Et qu’elle apaise les professeurs
Qui montraient tant de cruauté
A nous empêcher d’guindailler

Je n’ai pas l’ombre d’un pouvoir
Par contre j’ai envie de boire
Et de chanter dès aujourd’hui
Des hymnes à toutes les eaux-de-vie.

Et des unifs de toutes les villes
Depuis ce siècle de débiles
Des voix s’élèvent un peu partout
Quand les guindailleurs chantent debout.

Vous pourrez fermer tous les cercles
Bloquer les portes et les fenêtres
Nous continuerons à trinquer
En secret, dans des bars fermés

Ce sont les vieux qui nous entraînent
Pour qu’on ne soit pas à la traîne
Et tant qu’nous s’rons assez nombreux
nous boirons bien autant qu’on veut.

Pour les buveurs du monde entier (bis)

looooooooooooooooooooool
ptdr les paroles, bon j'ai pas pu imaginer avec l'air, parce que j'ai pas fait le rapport avec une chanson d'Yves Duteil (je dois pas la connaitre) mais j'suis mdr...
interdit au moins de 16ans quand même pit être... mdr

moi j'ai l'air en tête XD
bon les paroles concordent pas trop avec l'air mais elles sont chouettes
un peu trop gai pour l'air d'origine quoi XD

hm... original comme paroles!! (je connais pas non plus le chanteur, désolée d'être une ptit jeunette looll^^)

bah c'est..euh.. oui original quoi lol^^ je préférais tes anciens poèmes qd mm

moga a écrit:

moi j'ai l'air en tête XD
bon les paroles concordent pas trop avec l'air mais elles sont chouettes
un peu trop gai pour l'air d'origine quoi XD

Les paroles collent parfaitement à l'air moga, essaie avec la chanson...je te la file sur MSN si tu veux... :05: :05:

Et pour ceux qui ne connaissent pas l'original, il s'agit de "Pour les enfants du monde entier" d'Yves Duteil, donc...

Moi j'ai qu'une chose a dire!... ça donne envie de boire

(jadore ^^ ... j'ai pas l'air dans la tete mais certainement que je connais ^^)

tu m'as pas comprise
oui les paroles collent à l'air et remplacent parfaitement les vrais
mais l'air est trop mélancolique pour aller avec des paroles pareilles
je sais pas si je suis plus claire XD

Ah oki, c'est moi qui n'avait pas compris...

Bah, imagine ça chanté-gueulé devant 40/50 personnes avec au moins dix bibines dans le gosier... tu verras que c'est pas si mélancolique...

Et puis, suffit de donner un peu de tonus...

Loooool !! Bien le jenre de trucs que je srais capable de faire !!
C'est troooooo fort !!

J'ai été rechercher le petit acrostiche que j'avais fait sur l'ancien forum... Je voulais pas le perdre, parce que je l'aime bien celui-là...

Réfléchissez vous qui ici voulez entrer,
Parce qu'en ces lieux maudits toujours la Mort est proche,
Grondant près des maisons, allant de porche en porche,
L'ennemi est méchant, décidé à tuer.

Oubliant nos ennuis de l'aube jusqu'au coucher,
Une fois la nuit tombée, nous allumons nos torches,
Pour protéger bien mal ces gens qui nous sont proches,
Grelottant de terreur à la pleine lune levée.

A chaque nuit sa victime, chaque jour son condamné,
Rabotant vite la population de moitié,
On tue des innocents, ratant parfois le coup.

Un soir enfin, les tueurs seront tous occis,
Et nous pourrons pleurer tout ceux qui sont partis,
Dans cette lutte acharnée contre les loups-garous.